Pièce créée en 1992 pour 5 interprètes dans le cadre de la Biennale de danse de Lyon
sur le thème de l’Espagne, et recréée pour 3 interprètes en 2003.
ll y a des hommes qui prennent le chemin des fleurs pendant que d’autres sont poussés à travers les chardons. Les uns possèdent un regard tranquille, les autres se hérissent
comme la vermine pour se défendre… Pour eux, le vent perfide et mauvais…
Et on tue, sans savoir pourquoi…
Camilo José cela – La famille de Pascal DuarteGueule de loup, c’est l’Espagne de Camilo José Cela et de Federico Garcia Lorca, celle des pauvres, des pas bavards, des hommes simples aux défis archaïques, des femmes fortes et des corps déchirés par le « duende ». Une Espagne où dire la vie est indissociable de dire la mort. Gueule de loup : une sorte de corrida des pauvres où l’amour tente d’émerger » comme une poussée de coquelicots au milieu des champs dévastés.
Christine Bastin
Chorégraphie et mise en scène Christine Bastin
Interprètes
-Quintette : Pascal Allio, Katharina Bader, Agnés Dufour, Dominique Collignon-Maurin, Nasser Martin-Gousset ou Serge Ambert,
-Trio : Pascal Allio, Serge Ambert, Katharina Bader.
Création musicale originale: Christophe Séchet, Bernard Parmégiani et musiques traditionnelles hongroises.
Décor: Philippe Meynard
Costumes: Donate Marchand
Lumière: Dominique Mabileau
Durée: Une heure
Régie: lumière Patrick Debarbat
Direction technique: Olivier Mendili
Les partenaires: Biennale de la Danse de Lyon, en partenariat avec le Théâtre de la Ville – Paris, l’ADAMI, France Télécom, Direction des réseaux extérieurs. Et avec le soutien du Théâtre Paul Eluard de Choisy-le-Roi, du Théâtre Garonne de Toulouse et du Théâtre 71 de Malakoff.
Le travail de Christine Bastin est admirable … Son oeuvre est brutale, comme mue par une pulsion de vie sans fin et permet ainsi au spectateur d’être touché au vif, d’être bouleversé au plus profond de son être…. sa vision de l’Espagne résonne comme un cri…
Geneviève Vincent – Programme Théâtre de la Ville / ParisUne danse au corps à corps qui excelle à exprimer la violence du désir et des passions, une danse belle comme un cri.
Philippe Verrièle – Les saisons de la danseCertainly there was a high intelligence at work here.
Anna Kisselgoff – New York timesLa chorégraphe a, avec sa troupe, achevé le chemin vers le tout-à-fait primitif. C’est la chair à nu, transpirante, qui crache ses agressions, qui laisse échapper son désir en rituels.
Roswitha Reichart – Neues volksblatt (Autriche)